Karine Giboulo
Réalité / Utopie
16.08.2014 – 26.10.2014

Depuis plus de dix ans le travail de Karine Giboulo questionne le fonctionnement de notre société en abordant diverses problématiques du monde occidental, telles que l’industrialisation, le capitalisme, la consommation et même l’hyperconsommation, l’urbanisation et la mondialisation, l’exploitation des travailleurs, la multiplication des bidonvilles, les mégapoles et l’isolement des individus. L’importance et la portée du travail de cette jeune artiste justifient une exposition à caractère rétrospectif ; elle permettra de constater l’évolution de Giboulo selon les médiums utilisés – dessins, bulles de vie, dioramas – mais aussi selon les différentes thématiques d’ordre social et humaniste qu’elle aborde. Dans ses œuvres à la fois réalistes et imaginaires, Giboulo multiplie les détails de façon très percutante. Elle met en scène des personnages et des animaux miniatures qu’elle façonne avec de l’argile de polymère peint de couleurs vives. Ses installations nous attirent par un côté fantaisiste qui rejoint un peu le monde de l’enfance, mais le propos qui en émane contraste fortement avec ce caractère ludique et oblige au questionnement.

Poursuivant ses réflexions sur le monde et son habitat, Giboulo s’inspire d’une tour construite à Shanghai (The Vertical City : Shanghai Tower) et présente un nouveau diorama où elle imagine une architecture à la fois futuriste et utopique. Cette tour – qui comprend, au rez-de-chaussée, magasins, résidence de personnes âgées, stationnement et usines – s’élève comme un immense nuage dans le ciel, où loge l’élite. Elle met ainsi en parallèle la classe ouvrière qui vit dans les bas-fonds et l’élite dans les nuages.

Grave et légère, réaliste et utopique, poétique et ancrée dans le monde contemporain, l’exposition nous convie dans un univers ludique par sa forme, mais indéniablement revendicateur dans son propos.

Visite commentée et vernissage le samedi 13 septembre 2014 à 14 h

Commissaire
Danielle Lord

Depuis plus de dix ans le travail de Karine Giboulo questionne le fonctionnement de notre société en abordant diverses problématiques du monde occidental, telles que l’industrialisation, le capitalisme, la consommation et même l’hyperconsommation, l’urbanisation et la mondialisation, l’exploitation des travailleurs, la multiplication des bidonvilles, les mégapoles et l’isolement des individus. L’importance et la portée du travail de cette jeune artiste justifient une exposition à caractère rétrospectif ; elle permettra de constater l’évolution de Giboulo selon les médiums utilisés – dessins, bulles de vie, dioramas – mais aussi selon les différentes thématiques d’ordre social et humaniste qu’elle aborde. Dans ses œuvres à la fois réalistes et imaginaires, Giboulo multiplie les détails de façon très percutante. Elle met en scène des personnages et des animaux miniatures qu’elle façonne avec de l’argile de polymère peint de couleurs vives. Ses installations nous attirent par un côté fantaisiste qui rejoint un peu le monde de l’enfance, mais le propos qui en émane contraste fortement avec ce caractère ludique et oblige au questionnement.

Poursuivant ses réflexions sur le monde et son habitat, Giboulo s’inspire d’une tour construite à Shanghai (The Vertical City : Shanghai Tower) et présente un nouveau diorama où elle imagine une architecture à la fois futuriste et utopique. Cette tour – qui comprend, au rez-de-chaussée, magasins, résidence de personnes âgées, stationnement et usines – s’élève comme un immense nuage dans le ciel, où loge l’élite. Elle met ainsi en parallèle la classe ouvrière qui vit dans les bas-fonds et l’élite dans les nuages.

Grave et légère, réaliste et utopique, poétique et ancrée dans le monde contemporain, l’exposition nous convie dans un univers ludique par sa forme, mais indéniablement revendicateur dans son propos.

Visite commentée et vernissage le samedi 13 septembre 2014 à 14 h